Du libertinage au BDSM par pur hasard

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il y a 2 ans

Le blizzard

A quelques reprises, tout en devisant de nos fantasmes personnels, Diane, ma chère et tendre épouse, et moi avions évoqué l'éventualité d'une partie fine à trois participants. Cependant, nous étions opposés quant à la nature de la troisième personne, elle désirait un homme et moi, une femme. C'était devenu une moquerie entre nous et nous nous en servions à l'occasion pour taquiner l'autre. Nous n'avions jamais esquissé le moindre scénario susceptible de parvenir à un déblocage sur ce point crucial.

C'est une succession d'événements disparates, apparemment sans lien les uns avec les autres qui fit tout basculer, un certain jour de février. Nous nous trouvions en plein coeur d'un hiver difficile où les tempêtes de neige se suivaient à un rythme accéléré. En ce début de journée, le blizzard s'était emparé de la métropole et nous avions résolu d'utiliser notre véhicule à quatre roues motrices pour aller travailler, assurés que les transports publics seraient d'une lenteur exagérée. Le confort et la mobilité accrue valaient bien les quelques frais supplémentaires que cela allait nous occasionner.

Par chance, Diane et moi travaillons au même complexe d'affaire du centre-ville, un amalgame de tours à bureaux et commerces; nous oeuvrons cependant dans des domaines complètement différents. Nous n'aurions donc pas à mettre le pied dehors puisque le complexe comportait un vaste stationnement intérieur, ce qui n'était pas un avantage négligeable, surtout par une température pareille.

Nous sommes parvenus au complexe à peine plus tard qu'à l'habitude, bien en avance sur l'heure d'arrivée exigée par nos employeurs. Après nous être mutuellement souhaité une bonne journée, nous nous sommes embrassés, puis nous nous sommes séparés pour rejoindre nos ascenseurs respectifs qui nous conduiraient à nos lieux de travail.

Lorsque les portes de mon ascenseur se sont ouvertes à l'étage que j'avais sélectionné, je me suis aperçu qu'un autre ascenseur s'arrêtait aussi de l'autre côté du hall. Je me suis approché, prévoyant faire une remarque à un confrère sur le temps de chien qui nous assaillait, mais j'eus la surprise de tomber sur Josée T. L'ayant rencontré pour affaires deux semaines plus tôt à son bureau d'une ville de taille moyenne située à 90 minutes de route de la métropole, mais par beau temps évidemment, j'étais étonné de la revoir de si grand matin. M'ayant reconnue, elle me salua en souriant:

  • Bonjour J...
  • Quel bon vent vous amène dans la grande ville? lui ai-je à mon tour dit en souriant aussi. Elle leva les bras au ciel avec dépit et répliqua:
  • De grâce, ne me parlez pas du vent! J'ai failli prendre le champ au moins trois par cette damnée température. Mon auto est trop légère. Si je n'avais pas eu cette foutue réunion sur le nouveau programme administratif, j'aurais sûrement rebroussé chemin. Et en plus, il m'a fallu me lever à 5 heures du matin, moi qui aime faire la grasse matinée.

Malgré tout, elle riait, faisant contre mauvaise fortune, bon coeur. Je lui fis cependant la suggestion de coucher à l'hôtel le soir même si sa réunion devait se prolonger en après-midi, ce qui était souvent la norme, chez nous. Je venais d'entendre le dernier message de la météo au moment où nous arrivions au complexe et il n'était guère rassurant. En effet, on y annonçait une recrudescence de la tempête pour les heures qui allaient suivre, peut-être même jusqu'au lendemain matin. Elle me remercia de l'information, puis elle se dirigea d'un pas alerte vers la salle où devait se tenir la réunion en m'assurant qu'elle prendrait ma suggestion en considération.

Je me suis ensuite dirigé vers mon poste et je me suis mis au travail. De temps en temps, je lorgnais vers la fenêtre de mon officine et c'était pour constater à chaque fois que le blizzard s'intensifiait, ne donnant nul indice d'une possible accalmie. Bien sûr je n'avais nulle inquiétude pour nous, à cause de notre véhicule, mais je me souciais davantage du voyage de retour de Josée T. Il était près de 15 heures lorsque je l'ai revue au moment de la pause café. Elle passait près de mon bureau lorsqu'une bourrasque fit vibrer les murs-rideaux avec fracas. S'étant arrêtée, elle se faufila dans mes quartiers et alla jusqu'à la fenêtre.

  • Franchement, constata-t-elle, ça n'a pas l'air de diminuer.
  • Avez-vous pensé à votre hôtel? lui ai-je rappelé inopinément.
  • Oh oui! répondit-elle, je ne pense qu'à ça! Mais vous ne savez pas le meilleur, il y a actuellement trois congrès qui se tiennent dans les parages en même temps et tous les hôtels sont bondés. La secrétaire de mon superviseur essaye sans relâche depuis midi trente et toujours sans succès de me réserver une chambre jusqu'à demain matin. J'ai alors songé à l'orienter vers une autre solution:
  • Peut-être que des amis à vous pourraient vous dépanner. La femme fit la moue avant d'ajouter:
  • Je ne connais personne dans cette ville. J'ai bien peur de n'avoir que deux choix: passer la nuit dans ma voiture au garage ou essayer malgré tout de rentrer chez moi.
  • Vous n'y pensez pas, voyons! Avec une tempête pareille, vous risqueriez cent fois d'avoir un accident et puis, ils vont sûrement fermer l'autoroute.

Ne voyant guère d'autres possibilités s'offrir à elle, Josée T. haussa les épaules, quitta mon bureau et se dirigea vers l'endroit où se trouvait la distributrice de café. Je l'ai regardé s'en aller, puis une idée a commencé à germer dans ma tête. J'ai soudain allongé le bras vers le téléphone, décroché le combiné, puis de l'autre main, j'ai pianoté le numéro du bureau de ma femme. Celle-ci a répondu tout de suite.

Je lui ai parlé de la pauvre femme en détresse et je me suis enquis auprès d'elle de l'opportunité de lui offrir le gîte. Après une brève réflexion, elle a acquiescé, m'indiquant cependant qu'elle allait devoir travailler jusqu'à 17 heures, à cause d'un surcroît de besogne. Avant de raccrocher, je lui ai dit, un peu à la blague :

  • On pourrait peut-être faire l'amour à trois!

Elle ne me répondit que par un "Ha! Ha! Ha!" tout à fait équivoque. J'ai attendu que Josée T. eut fini son café pour revenir dans ma direction car la salle de conférence était localisée à l'opposé et je l'ai intercepté un moment.

  • Josée, lui ai-je confié, je viens de parler à ma femme et si cela vous convient, nous pouvons vous héberger pour ce soir.

Son visage s'est éclairé; visiblement, cette perspective était de nature à la soulager et même à l'enchanter. Cependant, elle crut bon d'ajouter, par pure politesse:

  • Je ne voudrais pas vous déranger, vous savez! Si vous avez d'autres projets... J'ai secoué la tête avec dénégation et j'ai repris:
  • Pas du tout. Seulement, nous ne pourrons partir avant 17 heures, ma femme doit faire des heures supplémentaires.
  • Ma réunion doit se terminer vers 16:30 heures, se remémora-t-elle. Je crois que cela irait très bien.
  • Donc, c'est oui?
  • C'est oui! concéda-t-elle en me serrant la main comme si nous venions de conclure un important contrat.

Sur ce, Josée T. s'en est allée poursuivre sa réunion sur le nouveau programme administratif. Quant à moi, je me suis mis à réfléchir de nouveau. En plus de résoudre le problème auquel Josée T. était confrontée dans l'immédiat, la proposition que je lui avais faite, en accord avec Diane, était cependant motivée par deux incidents cocasses survenus lors de ma dernière visite à son bureau.

Ce jour-là, j'étais arrivé un peu en avance au rendez-vous que nous avions planifié et sa secrétaire manquant à l'appel, je m'étais permis de m'avancer jusqu'à la porte de son bureau pour lui faire part de ma présence. Très involontairement, je l'avais surprise à feuilleter un magazine dont la couverture glacée donnait une bonne idée du contenue; la revue disparut rapidement dans un tiroir de son large pupitre, mais j'avais très bien vu de quoi il s'agissait. Un peu plus tard, le même jour, nous roulions dans sa voiture pour faire le tour des lieux dont elle avait la charge. A un certain moment, elle arrêta le véhicule et fit mine de fourrager dans la boîte à gants. Maladroitement, selon ses propres dires, elle fit une fausse manoeuvre et dut s'appuyer lourdement sur ma cuisse gauche de la main. Je ne fis mine de rien, mais le geste m'est apparu tout à fait volontaire.

Vers 16:20 heures, sa réunion ennuyante enfin complétée, Josée T. est revenue dans mon bureau après avoir récupéré son manteau au vestiaire. Elle soupira d'une fatigue non-feinte et elle me confia:

  • Il n'y a vraiment rien de pire que ces réunions d'information où en fin de compte nous n'apprenons jamais rien de neuf. J'ai opiné du chef, tout en rangeant quelques dossiers dans mon classeur que j'ai ensuite fermé à clef.
  • Nous descendrons vers 16:50 heures, lui ai-je expliqué. Sinon, nous attendrions inutilement. La chose lui convenait parfaitement.

En attendant, nous avons parlé de choses et d'autres, de la neige évidemment. Tout en discourant, je la détaillais car je n'en avais jamais eu vraiment l'occasion auparavant. C'était une femme qui devait faire dans les 1,65 mètre, à la taille fine et à la charpente un peu osseuse. Son visage était tout à fait commun et je ne crois pas que qui que ce soit se serait retourné sur son passage. Elle avait les cheveux noirs où commençaient déjà à apparaître des petites mèches de gris. Tout comme moi, elle portait des verres, mais dans son cas, les montures étaient métalliques et les oculaires, presque circulaires. A vue de nez, je lui aurais donné environ 35 ans, donc un peu plus jeune que Diane et moi.

En plus du manteau de coton qu'elle tenait roulé sur ses genoux, elle portait des bottes longues, un pantalon de corduroy bleu indigo et un chandail à col roulé blanc. Derniers détails, elle avait déposée à ses pieds un sac à main en cuirette noire particulièrement commun et un vulgaire sac de plastique qui devait contenir une paire de chaussures. Je crois bien que j'ai fait le tour de la question.

A 17 heures pile, Josée T et moi avons rejoint mon épouse qui attendait patiemment dans le hall des ascenseurs. Nous nous sommes éloignés pour éviter le flot des employés de bureau qui quittaient en masse et j'ai fait rapidement les présentations:

  • Josée, je te présente mon épouse, Diane. Diane, voici Josée T. notre malheureuse naufragée de la tempête. Tout en serrant amicalement la main de ma femme, Josée lui dit en riant:
  • Sans J... et vous, je me serais probablement noyée dans la neige poudreuse. Diane lui a souri, puis a proposé:
  • Si nous voulons arriver assez tôt pour prendre un repas convenable, nous ferions bien de partir tout de suite.

C'était la voix de la sagesse qui parlait. Nous sommes donc descendus au garage, nous nous sommes entassés dans notre 4 X 4, puis nous sommes sortis affronter la tempête. Le blizzard n'avait pas discontinué de toute la journée et les rues étaient embourbées. Heureusement, notre véhicule passait presque partout et nous n'avons pas eu trop de peine à franchir les quelques vingt kilomètres qui nous séparaient de notre destination.

En arrivant, j'ai craint de devoir descendre pour pelleter un passage, mais la charrue n'était apparemment pas repassée de la journée et il n'y avait toujours qu'un petit remblais devant notre résidence. J'ai donc simplement enclenché la traction 4 X 4 à bas régime et je n'ai eu nulle peine à me frayer un passage jusqu'à la porte de garage qui était commandée électroniquement à distance. Notre voiture s'est donc retrouvée à l'intérieur de notre propre garage environ une cinquantaine de minutes après avoir laissé le complexe d'affaires du centre-ville. Nous sommes descendus du véhicule, puis nous avons pendus nos vêtements hivernaux, heureusement secs, à une patère du hall d'entrée.

  • Nous vous souhaitons la bienvenue chez-nous, Josée! lui ai-je alors dit.
  • Pendant que je prépare à souper, suggéra Diane, tu devrais lui faire faire le tour de la maison.
  • Excellente idée, fis-je en désignant une chaise à Josée pour qu'elle ait moins de mal à retirer ses longues bottes. J'en profiterai aussi pour vous montrer votre chambre.

Rapidement, Diane nous a laissé et s'est rendue à la cuisine pour improviser son repas du soir. Comme elle semblait éprouver de la difficulté à retirer ses bottes, j'ai proposé à Josée de l'aider. Je me suis accroupi devant elle et j'ai empoigné une première botte pendant qu'elle tirait de son côté. La seconde fut enlevée de la même façon, puis je lui ai tendu le sac contenant ses chaussures. Celles-ci étaient des souliers à talons plats très confortables qu'elle s'empressa de chausser avant de bondir sur ses pieds en déclarant:

  • Me voici paré pour la visite, J... Lui désignant l'escalier menant au rez-de-chaussée, l'entrée quant à elle avait été aménagée de plein-pied, je lui ai dit:
  • Par ici, madame, pour la visite!

Nous sommes montés un demi-étage et là, je lui ai désigné le séjour, la salle à dîner ainsi que la cuisine où s'activait Diane.

  • Il vaut mieux ne pas nous attarder trop longtemps ici pour le moment, ai-je dit à la blague, sinon le chef va nous chasser de son domaine.

J'ai donc entraîné Josée au niveau suivant, aménagé en chambre d'ami avec salle de bain privée. Je l'ai invitée, si elle en sentais le besoin, à y laisser ses effets personnels pour qu'elle soit plus à l'aise. Elle trouva l'idée parfaite et déposa sa sacoche et le sac qui avait contenu ses chaussures sur le lit. Au moment où j'allais la mener au dernier niveau, la jeune femme aperçut le téléphone posé sur un meuble et se rappela:

  • Au fait, il faudrait bien que je téléphone chez moi. J'ai complètement oublié de le faire du bureau, dans mon énervement. Puis-je ?
  • Évidemment, voyons!
  • Merci, bien sûr, je vous rembourserai les frais d'interurbain.
  • Mais il n'en est pas question.

Mettant un terme à la discussion sur un sujet aussi futile, je l'ai laissée composer tout en allant lui chercher un pyjama, à l'étage supérieur car elle n'avait rien à se mettre pour la nuit. Lorsque je suis revenu avec l'item que j'ai simplement déposé sur le lit en le lui montrant, elle avait établi la communication avec son mari.

  • Robert, lui disait-elle, assure-toi que les e n f a n t s ont bien fait leurs devoirs.
  • ...
  • Non, non, tout va très bien, crois-moi! Je suis chez des amis du bureau, je suis à l'abri, il ne m'arrivera rien...
  • ...
  • Bon, c'est ça, à demain soir. Je vais revenir dès que les routes seront déblayées, ne t'inquiète pas pour moi! Josée T. raccrocha et se tourna vers moi en disant:
  • Merci pour le pyjama, je n'en avais pas!
  • C'est l'un des miens, lui ai-je indiqué, mais ne vous en faites pas, il est bien propre, désinfecté sans doute par ma femme, mais surtout, il devrait être à peu près de la bonne taille.

La jeune femme me lança un regard un peu énigmatique, puis elle m'entraîna à son tour vers le haut, voulant compléter sa visite. Au dernier étage, il y avait deux chambres dont l'une transformée en salle d'ordinateur et d'audition de musique parce qu'inutile et la salle de bain principale. Josée fut estomaquée des dimensions caverneuses de la chambre des maîtres avec son plafond cathédrale et ses quatre fenêtres placées aux deux coins extérieurs avants qui permettaient de dominer l'ensemble du quartier.

  • Ça, c'est une chambre à mon goût! fit-elle en sifflant doucement. Je me suis rapproché d'elle par derrière et j'ai mis mes mains sur ses hanches tout en indiquant:
  • C'est ce que tous nos visiteurs disent, Josée.

Elle s'est retournée le visage vers moi. Elle ne semblait aucunement vexée des libertés que je venais de prendre à ses dépens, de manière tout à fait exploratoire d'ailleurs. J'allais pousser un peu plus loin mon avantage lorsque Diane nous a appelé du premier niveau. J'ai retiré mes mains des hanches et je me suis éloigné de quelques pas. La jeune femme m'a néanmoins souri d'un air un peu mystérieux, énigmatique. Nous sommes redescendus au rez-de-chaussée où Diane avait terminé sa mise en place dans la salle à dîner et mis son repas au four. Elle nous invita à prendre place au salon en attendant et me suggéra d'offrir une consommation à notre invitée.

  • Qu'est-ce que vous prenez, Josée? La jeune femme dodelina de la tête, un peu indécise.
  • Que diriez-vous d'un dry martini? ai-je alors proposé, c'est ma spécialité.
  • Va pour le dry martini, accepta-t-elle en souriant.
  • Tu m'en prépareras un aussi, me dit Diane en nous rejoignant au salon.

Je me suis éclipsé à la cuisine et j'ai préparé les cocktails que j'ai ensuite servi sur un plateau comme un serveur de restaurant. Les femmes ont gloussé et ont prit leur verre en me saluant à leur santé. Je me suis confectionné un martini également et je les ai rejointes aussitôt. Notre salle de séjour avait été aménagée à la moderne avec des meubles en kit à la suédoise. Deux causeuses occupaient un angle du côté extérieur. Perpendiculairement l'une à l'autre, Josée et Diane s'étaient confortablement enfoncées dans une causeuse chacune. Je me suis assis aux côtés de Josée et nous avons parlé durant près d'une demi-heure, le temps nécessaire à la cuisson du repas au four.

Lorsque le timbre de la minuterie s'est fait entendre venant de la cuisine, Diane s'est éclipsée pour vaquer à ses tâches ménagères et je suis resté seul avec Josée. Celle-ci m'a tendu son verre terminé pour que je le dépose sur la table basse en pin, puis elle s'est mise à me fixer de son sourire toujours énigmatique. Elle n'a rien dit, mais ses yeux brillaient et je me suis pris à croire que les scénarios que j'avais échafaudés depuis cet après-midi avaient des chances de se réaliser.

Diane s'était bien sûr surpassée encore une fois. Bien qu'improvisé, son repas avait été délectable à tout point de vue. Pour ma part, j'avais tiré de ma modeste cave à vins une bonne bouteille que nous avons vidé durant le plat principal. Josée ne tarissait pas d'éloges pour les talents culinaires de mon épouse qui rougissait à vue d'oeil.

Après le dessert, nous nous sommes retrouvés au salon pour prendre un digestif. Cette fois, les deux femmes occupaient la même causeuse et moi, la seconde. Je vis que Josée accaparait toute l'attention de Diane, lui parlait de son mari, de ses deux e n f a n t s, de son travail dans une petite ville où tout le monde se connaissait, de quoi d'autre encore. Rien ne semblait capable de la faire taire. Peut-être était-ce à cause de l'apéritif, du vin et du digestif, mais je n'aurais sû le dire. A plusieurs reprises, Josée toucha la cuisse de Diane, mais cela n'eut aucun effet malencontreux; il est vrai que ma femme avait bu autant que notre invitée.

Vers 22 heures, j'ai pensé que si je voulais franchir une autre étape dans la construction de mon château de cartes, il me fallait changer un peu les règles du jeu et mettre tout le monde dans une situation différente. J'ai proposé que nous nous apprêtions à nous coucher en raison de la fatigue, de la journée difficile que nous venions de passer à cause de la tempête et du repas gargantuesque que nous avions englouti. Nul ne trouva rien à redire à cette proposition qui fut adoptée séance tenante. Nous avons escorté notre invitée jusqu'à la chambre d'amis et Diane lui a offert de prendre un bain pour se relaxer, ce qu'elle a accepté.

  • Je vous apporte des serviettes propres, lui promit mon épouse tout en montant au dernier étage pour aller en chercher.

J'ai souhaité une bonne nuit à Josée, puis je suis monté à la chambre des maîtres. J'entendis alors Diane redescendre au niveau inférieur, probablement avec toute une brassée de serviettes et de débarbouillettes. Il fallut plusieurs minutes avant que ma femme ne remonte et je vis à ce moment qu'elle n'avait plus la même mine que tantôt. Je l'ai dévisagée et je lui ai demandé si quelque chose n'allait pas. Elle haussa les épaules, puis m'apprit ce qui s'était produit quelques instants auparavant :

  • Josée a fait des manoeuvres bizarres, dans la salle de bain.
  • Bizarre comme quoi?
  • Eh bien! comme je lui apportais les serviettes, j'ai vu qu'elle avait déjà retiré son chandail, mais ça ne l'a pas empêchée de m'inviter à entrer dans la salle de bain.
  • Elle était peut-être pressée de prendre son bain.
  • Peut-être, en effet, concéda Diane.
  • Quoi d'autre?
  • Elle m'a prise par la taille.
  • Elle t'a... Diane fit signe que j'avais bien compris. J'ai alors voulu désamorcer la crise qui pouvait éclater à tout moment.
  • Josée avait probablement trop bu, ai-je supposé. Tu as remarqué comme elle a parlé longtemps, au salon, tout à l'heure. Elle devait être très fatiguée. J'ai alors pris mon épouse dans mes bras et je lui ai dit:
  • Allons prendre une douche ensemble, mon amour!
  • Une douche? s'étonna-t-elle. Et ensemble, par dessus le marché?

Sans répondre, je l'ai embrassé amoureusement et je l'ai caressée un moment. Au terme d'un moment qui me parut une éternité, elle finit par acquiescer à ma demande. Nous nous sommes dévêtus, puis nous sommes passés à la salle de bain. Là, j'ai réglé la commande de douche pour un débit et une température convenable, puis nous sommes entrés tous les deux dans la baignoire. Nous avons passé un moment assez long à faire notre toilette, puis j'ai décidé de passer à l'étape suivante de mon scénario. J'ai serré Diane par derrière, puis comme elle ne résistait pas, je me suis mis à lui stimuler la poitrine, suivi du bas-ventre. J'ai senti qu'elle faiblissait et j'ai poursuivi mes efforts. Nous nous sommes embrassés longuement sous la douche, puis nous nous sommes asséchés à l'aide de grandes serviettes de plage. Nous avons fait sécher nos cheveux à l'aide d'un petit appareil électrique, elle d'abord et moi, ensuite. Comme je terminais, je vis que Diane m'observais, interrogative dans sa nudité.

  • Dis-moi une chose, J...
  • Quoi donc, trésor? ai-je rétorqué en déposant le séchoir dans son support mural.
  • Cet après-midi, quand tu m'as téléphoné pour proposer de ramener Josée ici ce soir...
  • Oui, je me souviens.
  • Ton histoire de sexe à trois, c'était vrai, n'est-ce pas?

Il était près de minuit et ni moi, ni Diane ne dormions. Depuis un bon moment, nous n'entendions plus rien dans la chambre d'amis. Josée avait achevée sa toilette et avait dû se mettre au lit. Je n'osais pas faire la moindre remarque à mon épouse qui avait percé mon secret. Tout à coup, ce fut elle qui rompit le silence:

  • Alors, J... qu'est-ce qu'on fait? Je me suis tourné dans sa direction, un peu interdit. Je vis qu'elle avait son air taquin des beaux jours ou plutôt des belles nuits.
  • On le fait ou pas ? insista-t-elle.
  • Tu... Tu veux? balbutiai-je.
  • Si tu en as envie, pourquoi pas! Ainsi, au moins j'en retirerai quelque chose, même si je ne sais pas encore quoi exactement.

J'étais sidéré. Jamais je n'aurais crû la chose si facile à faire accepter à ma femme. A quoi bon les scénarios à la con que j'avais élaboré ? Dans l'obscurité, je me suis glissé de dessous les couvertures, j'ai enfilé des pantoufles et je suis descendu le plus silencieusement possible au niveau inférieur. Je pensais y découvrir une Josée roupillant à poings fermés, mais je me trompais. Au moment où je m'avançais dans la pièce, mes yeux s'étant bien ajustés à la noirceur, je vis une forme assise dans un fauteuil. Sur le lit, il n'y avait personne.

  • Bonsoir J... fit une voix menue dans laquelle je reconnus celle de Josée T. Un peu indécis quant à l'attitude à prendre, je tentai de justifier ma présence dans sa chambre:
  • Je venais voir si tout allait bien. Tu n'es pas malade au moins? La femme pouffa d'un petit rire, puis elle répondit:
  • Non, je vais bien. C'est juste que je n'arrivais pas à trouver le sommeil.

Il y eut une pause, mes yeux y distinguaient davantage dans l'obscurité et je vis qu'elle portait mon pyjama. Elle dit, cette fois d'une voix un peu plus forte, mais plus énigmatique aussi:

  • J'attendais que tu viennes J... Je ne savais vraiment pas quoi répondre à ça. Tout ce que je trouvai à dire, probablement d'une manière sibylline pour elle, ce fut:
  • Est-ce que tu veux monter? Ma phrase avait une portée secrète, mais la jeune femme dut en saisir l'essentiel car elle répondit:
  • Oui, J... c'est ce que je veux.

Je lui ai tendu la main, elle s'y est accrochée pour s'extirper du fauteuil, puis je me suis placé derrière elle, la tenant par les hanches pour la guider. Je l'ai conduite au pied de l'escalier, lui ai indiqué qu'il comportait huit contremarches, puis l'ai fait progresser lentement de marche en marche, jusqu'au dernier palier, dans l'obscurité. Là-haut, je l'ai fait pivoter vers la gauche, en direction de la chambre des maîtres. En la retenant toujours par les hanches, je l'ai fait pénétrer dans la chambre et l'ai orientée vers la droite du lit, le côté qu'occupait Diane. J'ai immobilisé Josée à moins d'un mètre du grand lit et je l'ai lâchée. Sous les couvertures, nous devinions la présence de Diane. Je me suis dirigé vers la commode basse et j'ai actionné l'interrupteur de la petite lampe qui s'y trouvait. Un éclairage faible, rendu blafard par l'abat-jour qui couvrait la lampe, inonda la chambre.

Dessous les couvertures émergea le visage de Diane qui ne disait rien. Je vis que Josée portait ses lunettes, probablement pour profiter du spectacle qu'elle appréhendait. Je suis revenu me poster derrière Josée, les mains sur les hanches, puis je me suis enhardi. Mes doigts ont quitté les hanches, sont allées en avant et ont entrepris de détacher chacun des boutons de la veste de pyjama. Lorsque ce fut fait, j'ai tiré d'un seul coup sur les deux pans de la veste, révélant à ma femme la poitrine de Josée. Le vêtement a chuté au sol et mes doigts sont descendus plus bas, à la ceinture où ils ont dégrafé les boutons-pressions du pantalon qui lui aussi alla choir par terre. La jeune femme était nue.

Je vis que Diane dirigeait sa main droite vers la gauche sous les couvertures qu'elle empoigna alors. Ensuite, d'un geste brusque, elle rabattit les draps du côté opposé. Nous avons pu voir qu'elle avait profité de mon absence pour retirer ses vêtements de nuit. Elle aussi était nue comme un ver. J'ai poussé Josée jusqu'à ce qu'elle touche le bord du matelas, puis j'ai cessé d'accaparer la jeune femme. Diane s'est éloignée un peu pour lui faire de la place.

  • Tu es très belle, Diane! lui dit Josée avant de se coucher auprès d'elle, presqu'à plat ventre.

De la main gauche, elle entreprit de caresser ma femme, d'abord aux cuisses, puis plus haut, le ventre et la poitrine. A ce moment, elle changea de position et se mit à genoux pour pouvoir utiliser plus facilement ses deux mains. Diane la laissait faire, mais sans participer encore. Mon épouse ne devait pas être très à l'aise, mais elle s'eff o r ç a i t de ne pas le laisser voir à sa compagne du moment. Constatant que le tout avait quand même débuté agréablement, je me suis dévêtu à mon tour et je me suis assis au bord du lit, derrière Josée. J'ai commencé immédiatement à lui palper les fesses qu'elle avait bien rondes et justes à la bonne hauteur. Elle en a tout de suite ressenti une stimulation.

Pendant ce temps, elle-même ne restait pas inactive auprès de ma femme. Elle se pencha vers elle et se mit à lui exciter les seins avec sa bouche. Diane avait toujours apprécié les caresses buccales et il en fut ainsi cette fois aussi. Josée lui tritura les mamelons pendant de nombreuses minutes, puis elle s'est redressée pour demander:

  • Est-ce que ça te plaît ?

Mon épouse ne parvenait pas à articuler un seul mot. Elle fit oui de la tête. Josée lui demanda encore:

  • C'est la première fois, n'est-ce pas?

Nouveau signe de tête affirmatif de la part de Diane. La fille aux cheveux noirs échappa à mes mains pour se rapprocher de ma femme qui n'osait pas faire le moindre geste que l'autre aurait pu interpréter comme une invitation plus particulière. Elle avait visiblement décidé de jouer la passivité.

Josée T. résolut de prendre la direction du jeu d'initiation. Je me suis contenté de regarder pendant un bon moment. Josée se positionna à cheval au-dessus de Diane, à hauteur de sa taille, puis elle appuya ses deux mains sur les seins de ma femme. Tout en jouant du bassin en ondulant, elle pressait la poitrine avec fermeté pour induire une sensation érotique. Par moment, elle se courbait en avant pour l'embrasser sur la bouche. Au début, elle renâclait, mais elle finit par s'abandonner à l'autre, recherchant même les contacts des lèvres et de la langue avec les siennes. Diane s'eff o r ç a i t de ne pas me regarder, de peur de lire dans mes yeux une quelconque perversité. Après un temps assez long, Josée décréta qu'il était temps de changer de position et, après avoir retiré ses verres et les avoir déposés sur une table de chevet, elle s'est étendue de tout son long, sur le dos. Puis elle a demandé à mon épouse:

  • Diane, viens t'asseoir dans mon visage, s'il te plait.

Cette fois, ma tendre moitié ne put s'empêcher de me reluquer. Elle et moi n'étions pas sans savoir que c'était là l'une de nos positions favorites. Je lui fis signe d'obtempérer en lui souriant. Ainsi elle serait en mesure de comparer nos aptitudes orales à Josée et à moi. Obéissante, Diane s'installa au-dessus de la tête de sa partenaire, regardant vers les jambes et le pied du lit, puis elle s'est lentement rabattue sur le visage de Josée. Moi, je me suis placé directement en face d'elle pour ne rien manquer du spectacle. Avec une expertise consommée, Josée a débuté sa prestation par une lapée de l'entrejambe de ma femme qui s'est aussitôt retrouvée très excitée. Elle-même a commencé à se cambrer et à se frotter contre la bouche humide. Peu de temps plus tard, elle haletait convulsivement, au bord de l'orgasme. Alors seulement, elle retrouva l'usage de la parole et se mit à répéter inlassablement:

  • Oui... oui... encore... oui... ne t'arrête pas!... Encore, lèche-moi plus fort!

Quelques instants plus tard, elle jouit et elle s'enleva rapidement de la position trop confortable pour se jeter contre moi. Je l'ai serré dans mes bras, je l'ai embrassée, j'ai caressé ses seins magnifiques, tout chauds. Josée s'est relevée à demi, elle aussi hors d'haleine, comme le démontrait sa poitrine qui se soulevait, syncopée. Je vis que sa bouche, ses joues et son nez étaient couverts des sécrétions sexuelles de ma femme.

A mon tour, bien reposé, mais très excité par le spectacle auquel je venait d'assister, je me suis approché de Josée. Je me suis agenouillé au bord du lit, j'ai attiré la jeune femme vers moi et les juchant sur mes épaules, j'ai séparé ses deux jambes pour mieux parvenir à mon but. Alors je me suis penché sur elle, j'ai ouvert ma bouche et je l'ai appliqué telle une ventouse sur les lèvres qui s'écartaient pour s'offrir. J'ai sucé sans relâche, puis alternant, j'ai léché chacune des lèvres, les petites comme des pétales de fleur comme les grandes. J'ai stimulé le clitoris du mieux que je pouvais et à la fin, elle aussi put parvenir à l'orgasme.

Je l'ai libéré de sa position de captive et je me suis relevé debout. Derrière moi, j'ai senti les mains et la bouche de Diane dans mon dos. Ma femme tremblait d'un bonheur étrange que je ne lui avais jamais vu. Je l'ai étreinte encore une fois, oubliant que j'étais maculé des sécrétions de notre compagne, mais elle ne me fit aucun reproche. Un moment, j'ai pensé pénétrer Josée devant mon épouse comme une offrande, mais je me suis rappelé que nous n'avions nul préservatif sous la main. Je me suis donc contenté de me coller contre elle, de côté, ma femme imitant le geste du côté opposé. Tout le reste de la nuit se passa dans cette position, même lorsque nous fûmes endormis d'épuisement.

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Cette histoire est terriblement excitante.
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